Nous avons ces échanges régulièrement et, selon moi, vous vous trompez non seulement de cible – M. le rapporteur général l'a dit –, mais presque de combat. Pardonnez-moi de le rappeler : c'est le système monétaire qui veut cela. À titre personnel, je ne défendrai jamais la financiarisation de l'économie mondiale, qui a lieu depuis les accords de la Jamaïque de 1976, mais le fait est qu'aucun État membre du FMI – Fonds monétaire international – ne peut depuis se permettre de faire tourner la planche à billets. Le keynésianisme, tel qu'il a été pensé et largement pratiqué durant les Trente Glorieuses, n'est plus possible.