Je considère que j'ai été mis en cause par une intervention du rapporteur, ce que je n'accepte pas. Je ne vois pas à quel titre on a pu me reprocher de m'être vu confier des responsabilités alors que j'estimerais que les règles d'égalité du temps de parole sont absurdes. J'ai été cinq ans directeur général de France Télévisions. Vous pourrez vous rapporter aux chiffres du CSA sur le respect du pluralisme à la minute près des temps d'antenne pendant ces cinq années – et cela a été exactement la même chose à Radio France. Vous imaginez bien que, s'il y avait eu un problème de non-respect du pluralisme sur les antennes des deux grands groupes du service public, vous le sauriez et vous m'auriez sans doute interrogé là-dessus.
On m'a demandé de faire part de mon expérience. Ainsi, j'ai totalement le droit, en toute liberté, de dire ce que je pense, comme 99 % des journalistes de ce pays qui suivent les campagnes électorales, à savoir que les règles actuelles ne permettent pas aux journalistes de couvrir de la manière la plus efficace possible des grandes campagnes électorales.