Il me semble que l'Arcom réfléchit à cette question. Dès lors que X ou Y, que ce soit dans le cadre d'une campagne électorale ou dans le cadre de la vie publique quotidienne, dit régulièrement soutenir le Président de la République, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen de façon évidente, l'Arcom peut non pas lui mettre une étiquette mais comptabiliser son temps de parole dans celui des partis politiques identifiés. Certains chroniqueurs apparaissent une semaine d'extrême droite, la suivante favorable à une gauche radicale. Il faut que le soutien soit clair et permanent. Mais qui juge ? L'Arcom ? Le cas échéant, faudrait-il conserver le mode de nomination actuel ou y intégrer d'anciens patrons de presse – je ne suis pas candidat – qui auraient fait la preuve de leur neutralité, de leur objectivité et de leur honnêteté pendant des dizaines d'années pour en faire une espèce de comité des sages ? Peut-être. Ce ne sont que des jugements personnels.