Je tiens à vous remercier de la pertinence de vos observations et de vos questions. D'abord, nous ne parlons pas de « Chipip » – ce mot ne nous plaît pas beaucoup – mais de comité d'éthique. Nous n'avons pas le sentiment de jouer les utilités, mais d'être un parmi d'autres. Avec la mission confiée à Emmanuel Hoog en 2019, nous avons d'ailleurs vu fleurir des syndicats de journalistes chargés de la déontologie de l'information et du pluralisme. J'ai l'impression que plus nombreux nous sommes moins nous sommes efficaces. Nous avons également le sentiment que nos relations avec l'Arcom tendent, heureusement, à se rapprocher. Vous avez d'ailleurs relevé dans nos rapports, si maigres soient-ils, que nous entretenions désormais des relations régulières avec elle. Nous avons eu trois réunions récemment, y compris entre ensemble et comités, lesquels font à peu près le même constat que nous, à savoir que nous n'avons jamais été saisis.
Nous sommes visibles sur le site internet des chaînes. Devons-nous faire apparaître un bandeau régulier, comme dans le cas d'une grande cause nationale ? Les téléspectateurs et les auditeurs réagissent plutôt, nous semble-t-il, par le biais d'interpellations sur les réseaux sociaux et non en consultant ce que vous appelez les Chipip.