Mon métier d'origine est celui de la presse : j'ai dirigé le journal régional Le Bien public et j'ai travaillé avec le groupe Hersant, en tant que directeur général délégué de la Socpresse en charge de la numérisation des contenus de la presse écrite. En tant que sénateur, j'ai été le rapporteur de la loi relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur portant télévision du futur. À cet égard, plutôt que de télévision numérique terrestre (TNT), je préfère parler de télévision numérique pour tous. J'ai ensuite été en charge, avec le groupement d'intérêt public (GIP) France Télé Numérique, de la mise en place de la TNT, partout en France métropolitaine et en outre-mer. Afin de lever toute ambiguïté, je rappelle que j'ai été administrateur de France Télévisions, de Public Sénat et de France 24 ; je reste administrateur de la Société professionnelle des papiers de presse. Mes fonctions ne prêtent donc plus lieu à aucun conflit d'intérêts.
Deux des membres de notre comité – Mmes Jacqueline de Guillenchmidt et Anne Lalou – sont absentes. J'ai répondu à votre sollicitation, car je considère que la TNT a constitué une étape importante pour la liberté de communication, pour l'ouverture de l'information sur tous les territoires français. Comme provincial, j'ai connu une période erratique pour la télévision et je me réjouis du fait que le spectre audiovisuel français soit désormais ouvert à tous et qu'il ait fait modèle. Dans le cadre de mes fonctions au Quai d'Orsay, j'ai d'ailleurs été en charge de la diffusion de la TNT à la française, qui a servi de modèle au monde entier.