Alors, monsieur Meurin, on flatte son électorat ?
Contrairement à ce que vous avez laissé entendre, je n'ai jamais défendu ceux qui se rendent coupables de refus d'obtempérer ou de rodéos urbains ; je préconise simplement la prévention pour éviter que des gens en commettent. Tout à l'heure, je me suis appuyé sur l'article 7 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, selon lequel « tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance », tout en rappelant que le refus d'obtempérer, passible d'une peine d'emprisonnement et d'amende prévue à l'article 233-1 du code de la route, ne doit pas non plus conduire à se faire tuer.
Vous, en revanche, voilà que vous changez de discours dès lors qu'on aborde les dispositions touchant les chasseurs – contre lesquels je n'ai rien en particulier. Pour certains, vous préconisez des peines complémentaires à foison, mais pas pour d'autres. Vous m'avez accusé de flatter mon électorat – ce qui n'était pas le cas –, mais vous le faites vous-même et de manière assez grossière : vous avez parlé des animaux pour éviter de parler de permis de chasse et de port d'armes.