Vous avez surtout insisté sur le fait qu'une IVG était un drame. Mais ce que nous avons entendu, c'est qu'au fond, peut-être, vous souhaiteriez que cela en reste un – un drame. Vous avez évoqué l'accompagnement supposément nécessaire pour que les femmes soient sûres de faire le bon choix. Vous avez souvent employé le terme d'exception : cela doit rester « une exception », avez-vous dit.
Je voudrais affirmer ici, tranquillement mais fermement, que tous ces mots contribuent insidieusement, souterrainement, aux atteintes à la liberté des femmes de recourir à l'IVG, car ils contribuent à laisser penser que d'autres solutions sont possibles – supposément meilleures.
« Non tu n'as pas d'existence, tu n'es que ce qu'on en pense… »