Je le précise pour nos concitoyens car je n'imaginais pas qu'on pouvait même y penser. Force est de constater que la suppression des délais pour avorter ne choque pas tout le monde dans cet hémicycle, puisque les macronistes alliés à la gauche ont voté il y a deux ans un amendement autorisant l'avortement jusqu'à neuf mois pour « détresse psychosociale ».
Je ne reviendrai pas ici sur les propos d'une association reconnue d'utilité publique, financée par l'argent public, agréée par l'Éducation nationale et recevant et conseillant des jeunes, qui assume « défendre la suppression totale du délai de recours à l'IVG » et « lutter pour l'allongement des délais de l'IVG », en visant un premier objectif d'allongement des délais à vingt-quatre semaines, soit six mois ! Nous, Les Républicains, voulons nous prémunir contre tous ces excès.
L'IVG n'est jamais anodine, ni physiquement, ni moralement. Elle relève bien plus de la nécessité que d'un choix positif des femmes. La liberté réelle de ces dernières de disposer de leur corps ne réside pas dans la possibilité d'avorter à six, sept ou neuf mois…