La seconde raison pour laquelle vous êtes condamné à parler dans le vide, à agiter des éléments de langage, éternellement ressassés depuis 2017, c'est que, si le Premier ministre est à l'Élysée, le vrai président est malheureusement à Bruxelles : c'est Mme von der Leyen qui vous donne des ordres, matin, midi et soir.
Preuve en est, la Commission européenne vient d'annoncer – la dépêche de l'agence Reuters vient de tomber – que les négociations avec le Mercosur continuaient bien, infligeant un nouveau camouflet à l'Élysée, qui prétendait, hier, qu'elles étaient interrompues.
De même, au moment où vous tentiez d'éteindre l'incendie agricole en tenant un discours sur une botte de foin – un consultant en communication a dû vous suggérer que cela ferait bien –,…