Vous nous avez maintenus dans l'attente, monsieur le Premier ministre : plus de deux semaines avant délivrer le discours de politique générale que vous devez à la représentation nationale ! Bien entendu, vous ne demandez pas la confiance de l'Assemblée, ce qui serait le moins que vous puissiez faire si notre démocratie fonctionnait. Vous ne la demandez pas, car vous ne l'obtiendriez pas : vous n'avez ni notre confiance, ni celle des citoyens.