La situation exige une remise à plat d'une autre ampleur, un grand mouvement appuyé sur une volonté nationale, la force retrouvée du pouvoir de l'État et une volonté populaire qui légitime l'action publique. En clair : la souveraineté, l'État, la démocratie. Pour cela, la première condition consiste à rendre au pays sa capacité de décider. Votre arrimage aveugle et inconditionnel à l'agenda bruxellois vous condamne d'office aux mêmes errements que vos prédécesseurs. À quoi riment les discours sur le volontarisme lorsque que vous savez avoir laissé les commandes intellectuelles et institutionnelles à l'autorité supranationale de l'Union européenne ?