Monsieur le Premier ministre, vous vous inscrivez dans cette histoire. Vous avez désormais, avec votre gouvernement, à en écrire une nouvelle page. Vous avez d'emblée voulu vous placer sous le signe de l'action et du concret.
C'est une nécessité, tant la politique risque de mourir de ce paradoxe : ne pas oser dire les choses et, en même temps, en dire trop, au risque de se perdre dans les discours au détriment des actes. Les temps que nous vivons, je le répète, nous imposent l'action plutôt que le verbe, l'incantation.