Le groupe Horizons et apparentés l'a déjà affirmé : c'est aux acteurs locaux d'organiser l'offre de soins en fonction des besoins de chaque territoire. Si la baisse de la natalité nous inquiète, à juste titre, il faut aussi se préoccuper du vieillissement de la population, autre grand enjeu de notre siècle. La proportion des plus de 50 ans est amenée à doubler d'ici cinquante ans. Ce n'est rien de moins que la soutenabilité de notre système de santé qui est en jeu. Pour cette raison, nous ne pourrons pas faire l'impasse sur une loi dédiée au grand âge.
L'année 2024 sera enfin, et c'est suffisamment peu courant pour s'y attarder, une année de révision constitutionnelle. Je fais partie de ceux qui pensent qu'il ne faut modifier la Constitution, clef de voûte de notre République, que d'une main tremblante. Certains changements apparaissent pourtant nécessaires, compte tenu de l'évolution de notre société : la consécration de l'interruption volontaire de grossesse comme droit garanti pour toutes les femmes, l'avenir de la Nouvelle-Calédonie et le statut d'autonomie de la Corse, que vous avez évoqué dans votre discours, monsieur le Premier ministre.
Vous l'aurez compris, le groupe Horizons et apparentés souhaite que notre pays retrouve du bon sens. Notre programme de travail est chargé, compte tenu du peu de temps utile, mais clair. Soyons efficaces, parlons du fond, trouvons le consensus, faisons disparaître le sentiment de mépris qui est à la source de l'affaiblissement démocratique. Vous pouvez compter sur nous. Notre groupe, loyal mais exigeant, sera à vos côtés pour faire réussir la France.