…et comment faire en sorte que les Français ne la subissent pas. C'est un enjeu important, auquel vous allez devoir vous atteler. Nous sommes tous convaincus que l'urgence est là ; nous ne devons pas assister impuissants à la dégradation du vivant.
Concernant cette question, comme l'agriculture, la défense, la solidarité et la santé, notre partenaire le plus important reste l'Union européenne. L'année 2024 sera l'année européenne, et j'ai confiance dans le fait que les démocrates mettront toutes leurs forces dans la campagne afin de défendre les valeurs européennes : la liberté, l'État de droit, l'égalité, la solidarité. C'est d'autant plus important si l'on considère les bouleversements à l'échelle internationale, dont nous n'avons pas encore pris, je le crains, la pleine mesure. Je fais bien évidemment référence aux conséquences de la situation au Moyen-Orient, à la détresse et aux souffrances du peuple ukrainien, ou encore aux incertitudes liées aux élections américaines. L'enjeu est donc de renforcer et de consolider l'Union européenne. Les Européens doivent défendre leurs valeurs et leur mode de vie ; ils ne pourront le faire que s'ils s'unissent. Face aux grands risques mondiaux, nous, Européens, n'avons d'autre choix que de nous préparer.
Défendre les valeurs européennes et démocrates implique également de changer de méthode dans notre hémicycle. Monsieur le Premier ministre, je le disais au début de mon propos, votre nomination nous rappelle l'esprit de 2017. Or renouer avec 2017, c'est aussi renouer avec le dépassement des clivages, des antagonismes, des postures, et au fond de nos vieilles habitudes. Le groupe Démocrate défend depuis longtemps l'idée de moins légiférer pour mieux légiférer ; il importe de travailler sur moins de textes, mais sur des textes plus structurants.