Le présent amendement est une petite pierre dans un arsenal qui permettrait de lutter contre la désertification médicale et l'engorgement des urgences, notamment en zone rurale. Il vise à exonérer d'impôt les revenus issus de l'exécution par les médecins de la mission de service public de permanence des soins dans les zones sous-dotées – c'est-à-dire les gardes. Actuellement, l'exonération des revenus de ces gardes est limitée à soixante jours par an. Certains médecins ne vont pas au-delà pour ne pas payer plus d'impôts, ce qui n'a pas d'intérêt pour eux. L'amendement vise à supprimer cette limitation.