Ainsi que ma collègue Sophia Chikirou l'a annoncé, nous allons voter pour ce texte. Toutefois, je vais faire un peu de politique. En effet, vous avez renvoyé à un acte II la concrétisation de l'ambition que vous affichez. Autrement dit, vous en restez au stade des intentions.
La reconnaissance des métiers de la médiation sociale passe non pas par une certification, mais par une qualification et les salaires correspondants. En outre, nous avons voulu réserver l'exercice de la médiation sociale aux associations et autres personnes morales à but non lucratif, mais vous ne nous avez pas entendus.
Collègues, j'appelle votre attention sur un point que nous constatons en permanence : vous n'y arriverez pas si vous ne voulez pas aller chercher l'argent là où il est. Il faut créer des postes et bien payer ceux qui les occupent. Sinon, vous allez susciter de nouvelles déceptions et il sera très difficile de recruter des médiateurs.
Nous tenons parole : nous voterons pour le texte. Cependant, nous attendons avec impatience l'acte II. Nous verrons alors si vous allez chercher l'argent là où il est, afin de financer des mesures ambitieuses en matière de formation, notamment la création d'écoles et de qualifications.