à savoir le niveau de rémunération des médiateurs sociaux, leur progression de carrière ou encore la nécessité d'une formation initiale qualifiante, qui devrait nous mener à investir dans des filières en lycée professionnel et dans l'enseignement supérieur. Tout cela ne peut être abordé, si ce n'est lors d'une phase II que vous renvoyez – naïvement, je le crois, M. le rapporteur – à l'avenir. Compte tenu de la réponse que vient de faire la ministre, je crois que la démarche de valorisation de la médiation prendra fin avec ce texte et avec les quelques améliorations que nous tâcherons d'y apporter encore, si cela est possible, quand il reviendra du Sénat. C'est la triste réalité de ce gouvernement : dès qu'il s'agit d'investir dans les liens sociaux ou dans le travail social, il n'est pas au rendez-vous, c'est même tout l'inverse.