Vous n'avez donc pas l'intention d'inscrire dans la loi ne serait-ce qu'un objectif correspondant aux besoins en la matière tels que les évaluait, il y a deux ans, M. le rapporteur, soit 7 000 postes supplémentaires. Tout le monde s'accorde à dire qu'il convient de valoriser, de professionnaliser et de développer les métiers de la médiation et qu'ils répondent à de réels besoins, par exemple dans le milieu scolaire ou en milieu rural, mais Mme la ministre vient de nous annoncer, en ce 29 janvier 2024, qu'il n'y aurait rien à attendre de la part du Gouvernement, si ce n'est des 49.3 budgétaires pour empêcher toute discussion et toute évolution. Aucune dépense supplémentaire n'y sera dédiée.
C'est ce que je vous disais lors de la discussion générale, monsieur le rapporteur : la proposition de loi ne mange pas de pain, car tout est fait pour nous empêcher de discuter des véritables enjeux ,