Monsieur le rapporteur, pourquoi reporter à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui ?
Madame la ministre, si vous vous souciez tant des collectivités territoriales, vous qui invoquez leur libre administration, alors augmentez leurs dotations qui non seulement sont sans cesse réduites mais sont de plus en plus souvent accordées uniquement à travers des appels à projets. C'est là une atteinte autrement plus fondamentale à leur libre administration que notre proposition.
Dernière remarque : l'absence de contractualisation pluriannuelle implique un recours aux appels à projets qui entraîne à son tour une mise en concurrence entre les associations – c'est d'ailleurs pour cela que certaines sont favorables au statu quo. Un engagement pluriannuel permettrait de sanctuariser des financements et donc d'installer durablement les associations.