Je soutiens les amendements n° 62 et 37 . Nous avons beaucoup parlé, en examinant les différents amendements, d'immeubles, de quartiers et de politique de la ville, or la campagne est confrontée à la raréfaction des services publics. Les médiateurs sociaux y auraient aussi une utilité.
J'ai été maire d'une commune de 900 habitants avant d'être élu député. La commune d'Étouy est située à un peu plus d'une heure de Paris en voiture, à quarante minutes à vol d'oiseau, il ne s'agit donc pas d'un territoire extrêmement isolé. Pourtant, les services publics se font de plus en plus rares dans cette commune comme dans d'autres. Il y a des fermetures de classes selon la carte scolaire ainsi que des bureaux de poste et d'autres services.
Il est donc important d'inscrire dans la loi, de graver dans le marbre, que les campagnes ne sont pas des zones de second plan. C'est pourquoi nous soutiendrons ces deux amendements pour faire entendre enfin la voix de la campagne.