Il s'agit de préciser que l'on parle dans ce texte de la médiation sociale professionnelle.
Il existe en effet deux types de médiation sociale. L'une est formelle : c'est celle dont il est ici question. L'autre est informelle : c'est celle que vous appelez avec mépris, monsieur le rapporteur, la « médiation des grands frères ». Pourtant, je vous ai déjà parlé de la médiation exercée par des collectifs de mères dans les quartiers de ma circonscription et pour laquelle j'éprouve non pas du mépris, mais au contraire beaucoup de respect.
En précisant que les contrats, conventions et référentiels concernent la médiation sociale professionnelle, on valorise la médiation formelle sans pour autant nier l'existence d'une médiation informelle, qui joue un rôle très important. Si nous sommes tous d'accord pour promouvoir la médiation sociale formelle et professionnelle, sur le terrain, il est parfois plus facile d'intervenir de manière informelle, par exemple auprès de jeunes en bas des immeubles ou d'habitants du quartier, en se fondant non pas sur le professionnalisme des intervenants, mais sur une reconnaissance disons sociale, liée à l'identité du quartier. J'imagine que vous savez de quoi je parle.
Le collectif des Mamans de la Banane, qui a été créé dans le quartier des Amandiers, dans le 20
Permettez-moi donc d'insister, monsieur le rapporteur : il faut insérer le mot « professionnelle ».