Néanmoins, ayons l'honnêteté de dire une chose : si le combat contre les marchands de sommeil est aussi peu avancé dans notre pays et si, en 2024, il faut encore, face à l'énormité du phénomène, en débattre, c'est qu'il existe encore, au sein même de cette assemblée, des résistances motivées par la défense du sacro-saint droit de propriété et des réticences à s'attaquer à la délinquance des multipropriétaires. Texte après texte, on nous a répété : n'y allons pas trop fort, allons-y doucement… On nous a rappelé les grands principes constitutionnels et républicains, mais je ne peux m'empêcher de rappeler que lors de l'examen de la loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration, ces rappels aux grands principes n'existaient pas !