Permettez-moi d'excuser M. Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui s'est rendu dans le Pas-de-Calais et m'a donc demandé de le remplacer cet après-midi.
Comme l'a indiqué le rapporteur, cet amendement méconnaît le principe constitutionnel d'individualisation des peines. En outre, aux termes de l'article 225-26 du code pénal, le juge est déjà tenu de prononcer la confiscation des biens ayant servi à commettre l'infraction de soumission d'une personne vulnérable à des conditions d'hébergement incompatibles avec la dignité humaine, toute décision contraire devant être spécialement motivée. Or, pour les raisons constitutionnelles déjà mentionnées, il n'est pas possible d'aller plus loin. J'émets donc un avis défavorable.