Alors que nos agriculteurs sont à l'agonie, vous essayez de gagner du temps par vos concertations stériles et la promesse d'une loi d'orientation agricole dont la vacuité ne réglera aucun des problèmes des agriculteurs.
Monsieur le Premier ministre, cessez votre enfumage et répondez à ces trois questions essentielles : reviendrez-vous sur l'augmentation de la fiscalité sur le GNR ? Dénoncerez-vous le traité de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande et abandonnerez-vous les négociations avec le Marché commun du Sud, le Mercosur ? Mettrez-vous fin à l'écologie punitive et à la stratégie « de la ferme à la table » que vous avez soutenue au Parlement européen avec les écologistes ?