La semaine dernière, le Conseil européen a décidé d'engager des négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie. La Géorgie, quant à elle, a obtenu le statut de candidat. C'est une décision historique pour l'Europe et ces trois pays, dont nous pouvons nous féliciter.
Toutefois, la procédure d'intégration suscite l'inquiétude dans certains secteurs, notamment dans l'agriculture. La perspective d'une forme de dumping social que laisse entrevoir l'entrée de l'Ukraine dans l'UE inquiète une partie des agriculteurs européens. Les agriculteurs français et polonais surveillent de près la situation, d'autant qu'il y a déjà un contentieux entre Varsovie et Kiev concernant les céréales ukrainiennes.
Comment rassurer nos producteurs pour que l'adhésion de l'Ukraine, considérée comme le grenier à blé de l'Europe, ne déstabilise pas le modèle économique de l'agriculture européenne ? J'ai pris note qu'une période de transition est nécessaire.