Cet amendement vise plusieurs objectifs.
Le premier : supprimer le taux super-réduit dont bénéficie la presse et rétablir le taux classique – 20 % pour la presse numérique, 10 % pour la presse papier, qui fait face à des contraintes matérielles plus importantes.
Le second : réorganiser l'ensemble des aides à la presse. Cette mesure est indispensable pour lui permettre d'assurer sa stricte indépendance. Pour ce faire, il est nécessaire d'agir dans la transparence. Aujourd'hui, seules les aides directes à la presse sont transparentes, alors que les aides indirectes sont distribuées dans l'opacité la plus complète. Malheureusement, nous rappelons ce constat chaque année au moment de l'examen du projet de loi de finances. Même la Cour des comptes l'a signalé à plusieurs reprises ! Ce système maintient hélas le statu quo envers les bénéficiaires des aides et leur renouvellement est particulièrement compliqué. Il convient donc d'augmenter les aides directes à la presse, ce qui permettra à la fois de pouvoir en faire bénéficier de nouveaux titres et de diminuer drastiquement les aides indirectes.
Le troisième : supprimer complètement l'abattement fiscal des journalistes.