Je vous remercie, monsieur Iordanoff, d'avoir reconnu les efforts qui ont été entrepris, notamment dans le cadre de l'accord entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande, pour intégrer davantage la protection de l'environnement et en faire un élément fondamental à travers le respect de l'accord de Paris. Vous avez évoqué l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre liée à cet accord avec la Nouvelle-Zélande, en particulier du fait des kilomètres que devront parcourir les produits transportés. Le transport par bateau étant assez faiblement émetteur en volume, vous le savez mieux que moi, cet impact devrait néanmoins être bien plus limité que si l'on devait opérer des liaisons commerciales longue distance par la route, même au sein de l'Union européenne.
En effet, l'intensité carbone du transport par bateau est de trois à vingt-cinq fois moindre que celle du transport par la route. Cela signifie que transporter des marchandises du port du Havre à Auckland en bateau n'émet pas plus de CO