J'ai rappelé la position de la France au cours de mon intervention. Encore une fois, il ne faut pas faire preuve de naïveté en ce qui concerne les accords de libre-échange. Négocier ces accords, c'est aussi garantir que les valeurs et que les normes environnementales que nous souhaitons promouvoir au niveau européen s'appliquent à d'autres pays. Qui ira signer ces accords avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Mexique si nous ne proposons pas d'ouvrir nos frontières ? De quels débouchés disposeront nos producteurs et nos entreprises si nous refusons totalement les négociations commerciales avec l'étranger ?
Nous avons besoin de ces accords pour imposer nos normes, nos valeurs, ce en quoi nous croyons à l'échelle internationale. Chaque fois que nous imposons des clauses miroirs, nous améliorons l'agriculture de nos partenaires – par exemple, le Canada doit se soumettre aux normes européennes pour l'exportation du bœuf ou du saumon. Ces accords sont donc une bonne nouvelle pour faire progresser ce qui est important.