Elle en représente dorénavant 58,2 %, soit une augmentation de 1,6 %. L'EBE, quant à lui, représentait 31,6 % de la valeur ajoutée en 1990, pour 32,4 % aujourd'hui, soit une hausse de 0,8 %, deux fois moindre que celle de la rémunération des salariés.
Ces éléments, très intéressants, méritent d'être rappelés car ils illustrent la singularité de la situation de la France, unique à bien des égards : ainsi, la part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée est l'une des plus élevées d'Europe ; celle du profit ou taux de marge – qui correspond à l'excédent brut d'exploitation divisé par la valeur ajoutée – est l'une des plus faibles, ce qui met en difficulté les entreprises.