Cette question a été soulevée à plusieurs reprises au long de ce débat, depuis plus d'une heure et demie. Je n'entrerai pas dans le détail de toutes les réponses apportées, puisque vous avez pu les entendre.
Je vous remercie néanmoins pour cette interpellation tout à fait légitime. Comme je l'ai répété tout à l'heure à votre collègue du groupe LR, il est évident que l'État ne finance et ne financera pas de quelque manière que ce soit des actions terroristes, au vu de nos valeurs et de notre histoire ; la France a elle-même été frappée par ce drame, et le Gouvernement continue à s'engager pour combattre les actions terroristes partout où elles se trouvent– vous avez adopté des lois en la matière.
Cela ne doit toutefois pas nous empêcher de continuer à aider les populations qui en ont besoin. Je ne fais évidemment pas référence aux terroristes, mais aux populations gazaouies. Pour cela, nous devons avoir un contrôle efficace et précis des fonds qui sont apportés. Voilà ce que j'ai rappelé tout à l'heure dans mon propos liminaire en discussion générale et dans mes réponses aux questions posées par plusieurs de vos collègues sur différents bancs de cet hémicycle.
Je me tiens à votre disposition comme l'ensemble du cabinet du ministre de l'Europe et des affaires étrangères pour davantage de détails, si vous voyiez des éléments particuliers sur lesquels préciser notre contrôle.