Vous avez raison. Permettez-moi tout d'abord de vous remercier pour les travaux que vous avez menés et le rapport que vous avez publié sur la lutte contre la contrefaçon, qui représente non seulement un enjeu économique mais également un enjeu de santé publique.
Vous le savez, la conditionnalité de l'aide française au développement n'est pas possible ; on ne va pas se mentir, nous sommes ici pour parler sans totem ni tabou, mais dans le respect des règles et des valeurs qui sont les nôtres.
Je vous propose de travailler sur ce sujet, en tenant compte des cadres que je viens de rappeler et qu'il n'est pas question de remettre en cause. Nous devons néanmoins mener un travail plus approfondi et méticuleux en matière de lutte contre la contrefaçon. Comme vous le savez, je représente ce soir le ministre de l'Europe et des affaires étrangères à qui, je m'y engage, je ferai part de ce point, afin qu'il revienne vers vous dans les plus brefs délais.