Vous m'interrogez sur la trajectoire de l'APD. Je rappelle simplement, comme je l'ai dit à la tribune, que depuis 2017 les moyens engagés au service de notre politique d'investissement solidaire et durable ont été substantiellement accrus. La France est ainsi passée d'un volume d'APD de près de 10 milliards d'euros en 2017, à plus de 15 milliards d'euros en 2022, faisant ainsi de notre pays le quatrième bailleur à l'échelle mondiale. Ces moyens supplémentaires, conformes aux ambitions du Président de la République depuis 2017 en matière de lutte contre les inégalités mondiales et pour la préservation des biens publics mondiaux, nous ont permis d'atteindre l'objectif intermédiaire de 0,55 % du RNB en 2022, respectant ainsi les dispositions de la loi de programmation du 4 août 2021.
Dans les années à venir, et malgré un contexte de forte pression sur nos finances publiques, les moyens consacrés à la solidarité internationale vont continuer à augmenter. À ce titre, l'ambition française d'atteindre 0,7 % du RNB a été réaffirmée par le Président de la République à l'occasion du conseil présidentiel du développement le 5 mai 2023, puis par les conclusions du Cicid du 18 juillet 2023.