D'autre part, la piste d'une taxation des transactions financières reste insuffisamment exploitée, alors qu'elle pourrait permettre de se consacrer avec plus d'ampleur à de nouvelles causes.
Je rappelle que le comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid) du 18 juillet 2023 avait réaffirmé l'ambition d'atteindre, non pas seulement 0,55 % du revenu national brut, mais bien les 0,7 % régulièrement considérés comme nécessaires depuis plus de cinquante ans.
Seuls des pays comme la Norvège, la Suède, le Danemark ou le Luxembourg se situent régulièrement au-dessus de cette barre symbolique, alors que le Royaume-Uni depuis 2013, et l'Allemagne depuis 2016, tentent de se maintenir dans le cercle restreint des pays altruistes et engagés. La France est certes le cinquième contributeur en valeur, derrière les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon, mais nous voyons qu'il existe des pistes sérieuses d'amélioration.
Les députés du groupe Socialistes et apparentés seront attentifs, madame la ministre déléguée, afin que l'aide publique au développement, qu'elle soit directe ou qu'elle passe par les utiles fonds d'aides au développement internationaux, joue pleinement son rôle pour renforcer la solidarité et réduire les inégalités mondiales.