Ne réduisons pas la solidarité nationale contre les inégalités dans le monde à quelques actions du Gouvernement, encore moins à des étiquettes distribuées par des gentils contre les méchants, ou à quelques slogans. Notre politique d'aide au développement, c'est la grandeur de la France tout entière.
Le contrôle de cette aide est effectif. Le Parlement est représenté dans les conseils d'administration de l'Agence française de développement (AFD), avec le ministère des affaires étrangères. Nous exerçons ce contrôle avec nos collègues Mme Abomangoli, Mme Caroit et M. Potier.
D'autres de nos collègues siègent à Expertise France – l'Agence française d'expertise technique internationale (Afeti) – et dans tous les opérateurs. Le conseil d'administration de l'Agence française de développement, s'agissant du financement provenant du contribuable, examine chaque projet, crise après crise, y passant des journées entières, pour vérifier et contrôler.
Au passage, nous ne finançons pas la Chine : c'est une erreur. Nous prêtons de l'argent à la Chine, mais il n'y a pas un centime d'argent public donné à ce pays.
Le contrôle se fait, donc, mais il ne peut se faire qu'au cas par cas, avec précision et avec rigueur. Est-ce que notre aide est détournée ? Non.