Deuxièmement, il est essentiel de s'engager dans une diplomatie active et préventive. Nous devons être à l'écoute des pays bénéficiaires pour mieux anticiper les crises et adapter notre aide en conséquence.
Enfin, notre stratégie d'aide au développement doit rester flexible pour répondre aux crises émergentes. Il s'agit de trouver un juste équilibre entre les projets de long terme, comme l'éducation et la santé, et les interventions d'urgence. Le dérèglement climatique déstabilise déjà des régions entières du globe. L'aide française doit s'adapter pour soutenir les pays en première ligne dans cette nouvelle bataille.
Le président Chirac le déclarait à l'ONU en 2004, « la dignité et l'espoir d'une vie meilleure sont les antidotes les plus efficaces aux poisons de la violence et du fanatisme ». La France a toujours su apporter sa part à la construction de notre monde. Aujourd'hui, nous avons l'occasion et le devoir de renouveler et de renforcer cet engagement. La responsabilité, la transparence et le respect doivent guider notre action. La contribution de la France à un monde plus juste et plus durable ne saurait se faire sans la confiance de nos compatriotes. Pour reprendre une formule de Michel Barnier, si la France n'est plus attendue dans le monde, elle reste encore espérée par de nombreux concitoyens.