La France a eu raison de couper toute aide aux putschistes.
Mais cet exemple tragique ne doit pas nous conduire à adopter une attitude isolationniste qui prônerait la fin de l'aide au développement. Il doit au contraire nous alerter et nous encourager à faire preuve de vigilance, d'exigence et de maîtrise. La Cour des comptes le signalait dans son étude, L'Agence française de développement et les organisations de la société civile, publiée le 22 juin dernier : chaque euro dépensé doit poursuivre un but précis, et notre pays doit toujours conserver un droit de regard sur la manière dont les fonds qu'il met à disposition sont utilisés.
Force est de constater que l'aide publique au développement française n'a pas toujours servi de nobles causes. En Cisjordanie et à Gaza, les aides internationales ont été détournées. Cet argent a servi à armer les terroristes qui s'en sont pris à des populations civiles en Israël, le 7 octobre 2023. Le montant de l'aide publique au développement versé par la France en Cisjordanie et dans la bande de Gaza a atteint 60 millions d'euros en 2021. Les Français peuvent comprendre que c'est l'honneur de notre pays que de venir en aide à des populations n'ayant souvent connu que la souffrance. En revanche, ils ne peuvent accepter que leurs impôts servent à financer la construction des tunnels de Gaza, dans lesquels se cachent aujourd'hui les combattants du Hamas. Éric Ciotti et les Républicains vous l'ont déjà demandé : suspendez les aides aux terroristes de Gaza !