Au moment où chacun formule des vœux de bonne santé, celle-ci reste la préoccupation principale des Français, notamment dans les territoires ruraux. Dans les Vosges comme dans le reste du pays, la médecine de ville affiche un manque criant de médecins et les hôpitaux de personnels soignants. Cette situation s'explique par les décisions politiques prises il y a quarante ans, mais nos concitoyens n'ont pas vu d'amélioration depuis sept ans et la transformation du numerus clausus en numerus apertus n'a rien changé.
Monsieur le Premier ministre, à quel moment, avec Mme la ministre du travail, de la santé et des solidarités et avec Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, ouvrirez-vous plus largement l'accès aux études de médecine et donnerez-vous plus de moyens aux universités pour former davantage de médecins ?