En conclusion, je soulignerais qu'il est instructif de chercher des exemples dans d'autres pays européens. Dans le domaine de la spéléologie, nous sommes un pays de référence à l'échelle mondiale. Seuls les Américains ont une approche légèrement différente de la nôtre en matière d'organisation des secours. Depuis que nous avons partagé notre modèle, initiant ce processus dès l'année 1977, de nombreux pays européens nous ont surpassés, notamment en termes de législation et de reconnaissance pleine et entière de cet écosystème associatif. Ils ont véritablement accordé aux associations les moyens de s'organiser et de prendre en charge pleinement cette spécialité. C'est le cas, par exemple, de la Slovénie, de la Roumanie, de l'Italie et de la Tchéquie. Nous étions précurseurs, mais nous sommes désormais en retard, avec des financements insuffisants pour assurer notre fonctionnement. Nous sommes contraints de réclamer un rôle et des compétences qui nous échappent, ce qui est une situation regrettable qui nous fait nous sentir exclus du système.
Cette situation se reproduit dans divers domaines, comme illustré par la loi Matras, qui met en avant les associations à plusieurs niveaux, mais avec des engagements qui ne vont pas jusqu'au bout. Même les grandes organisations de secours ne mettent pas suffisamment en avant ces associations. Lors du dernier congrès de la fédération nationale des sapeurs-pompiers à Toulouse – un événement prestigieux, au demeurant – le président de la fédération n'a même pas évoqué une fois le mot « association » dans son discours. Cette omission nous semble préoccupante, car il est crucial de reconnaître le rôle essentiel que nous jouons.