Pour approfondir la réflexion, il convient également d'aborder le volet civil. Lors des crues dans le Pas-de-Calais, la consigne adressée aux citoyens étaient de demeurer chez eux, mais nombreux sont ceux ayant des obligations professionnelles. Les fermetures d'écoles, parfois de plusieurs jours, compliquent également la situation, car tout le monde ne peut pas recourir au télétravail. Ainsi, bien que l'on parle beaucoup du citoyen, il n'est pas nécessairement pris en compte, et les employeurs ne sont pas non plus présents à la table des discussions.
Les crises impliquent des niveaux de vigilance et des recommandations comportementales, mais la réalité est que chacun n'a pas la possibilité de demeurer chez soi et de continuer à travailler. Il est essentiel de ne pas négliger cet aspect et de prendre en compte et de mobiliser les employeurs. Les consignes émises peuvent parfois être difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre. Il est donc crucial de réfléchir à la faisabilité des directives, en prenant en considération des questions telles que l'octroi d'autorisations d'absence pour les étudiants ou les modalités de congé. Il est nécessaire d'explorer toutes ces dimensions et d'imaginer ensemble des solutions pratiques, y compris la possibilité d'un congé intempéries et la question de savoir comment une vigilance rouge serait compensée financièrement. Bien que je n'aie pas de réponse toute faite, je suis ici pour participer à ces questionnements collectifs.