De notre perspective, j'ai l'impression que les choses ont progressé. Localement, nous nous efforçons d'organiser des journées portes ouvertes pour sensibiliser la population, ainsi que des tournées des plages l'été afin d'embarquer tous les jeunes, en réalisant des démonstrations de premiers secours. Nous avons également signé une convention avec le ministère de l'éducation nationale pour favoriser un meilleur échange entre nos structures locales bénévoles et les écoles, collèges, et lycées. L'organisation de DPS dans les manifestations publiques est également une démonstration de ces activités. Cependant, bien que nos jeunes aient été formés dans les collèges et aient passé le PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1), nous avons le sentiment qu'il manque un suivi régulier et une mobilisation constante autour de ces questions.
Au-delà des premiers secours, qui sont sans doute l'aspect le plus développé de l'organisation de la gestion des risques en France pour le grand public, d'autres aspects, notamment la gestion des risques eux-mêmes, restent largement inconnus. En ce qui concerne les élus, nous les côtoyons principalement sur les plages, et il est regrettable de constater que tous ne sont pas conscients de leurs responsabilités. Ainsi, la formation des élus, évoquée dans le questionnaire écrit que vous nous avez adressé, constitue indéniablement un sujet crucial qui englobe divers thèmes et mérite une attention approfondie malgré sa complexité. Il est impératif de faire des progrès dans ce domaine.