Abordons d'abord la question budgétaire, car le Secours catholique ne bénéficie d'aucune subvention. En effet, son financement repose entièrement sur des dons, ce qui constitue un avantage, mais aussi une contrainte. S'agissant de votre question sur le bénévolat, notre particularité réside dans le fait que tous les bénévoles du Secours catholique exercent par ailleurs des activités autres que l'urgence. En réalité, nos équipes sont mobilisées uniquement en cas de catastrophe, et ne se consacrent ainsi pas à des missions d'urgence au quotidien, telles que le dispositif prévisionnel de secours (DPS) ou le secourisme.
Il devient donc complexe de quantifier le nombre de bénévoles impliqués dans l'urgence, car cela peut varier considérablement. Actuellement, nous achevons un dispositif en Charente, mobilisant une vingtaine de personnes. Cependant, dans des contextes plus étendus dans le temps, comme cela a été le cas à Saint-Martin après le cyclone, où l'intervention s'est étendue sur trois ans, le nombre de participants a pu atteindre jusqu'à 150 personnes, voire davantage. Si l'on agrège l'ensemble de ces interventions sur des périodes prolongées, les chiffres peuvent paraître impressionnants. Toutefois, il convient de noter la difficulté à établir des comparaisons avec d'autres associations œuvrant spécifiquement dans l'urgence et l'aide au dispositif public.