Je rejoins entièrement ce qui a été dit. Nous savons qu'en cas de crise, les associations de sécurité civile répondent systématiquement présent, comme elles l'ont toujours fait. La situation est plus complexe lorsque l'on sort de ce cadre de crise, en ce qu'elle manque de clarté, et l'exemple du lien avec les Samu en est une parfaite illustration. Nous pensions que la crise de la covid-19 nous apporterait reconnaissance, soutien et financements, mais dès que l'on sort de ce cadre particulier, on constate que notre proximité avec les services de Samu n'est pas garante d'un réel cadre réglementaire.
Je souhaiterais également revenir sur le sujet des conventions tripartites, qui se mettent très lentement en place dans les départements. L'exemple parfait est celui de la préfecture de Police de Paris, qui n'a à ce jour aucune convention tripartite, ni avec les associations agréées de sécurité civile, ni avec les Samu, nous amenant à jouer sur un cadre légal ambigu. Il faut, d'autre part, savoir que les moyens d'évacuation ne sont pas pris en compte dans le dimensionnement du dispositif de secours : ils représentent un moyen supplémentaire. On peut donc avoir une demande qui émane de la préfecture alors que le paiement est à la charge de l'organisateur, qui refuse de l'effectuer et préfèrerait pouvoir profiter des services publics pour la prise en charge des évacuations. Je souhaitais souligner cette complexité.