Je souhaite simplement apporter un complément aux propos qui viennent d'être tenus concernant l'aspect financier des Jeux olympiques et paralympiques. Nous pouvons effectivement anticiper des tensions. La bonne gestion des unités départementales, à laquelle nous veillons au niveau local, est susceptible d'être compromise en cas d'annulations de manifestations, synonymes de moindres rentrées. Elles seront peut-être compensées grâce aux Jeux olympiques, mais l'effet au niveau local, notamment sur le plan psychologique, pour la personne en charge de la gestion de l'unité départementale, devra également être pris en compte. Bien qu'il s'agisse là de cas très particuliers liés à la conjoncture, l'aspect psychologique ne doit pas être oublié.
Concernant la fidélisation des secouristes et des acteurs de la sécurité civile, je tenais également à souligner ce qui fonctionne bien, car si l'on peut déplorer les dysfonctionnements, il faut également mettre en lumière les réussites. Je pense notamment aux décorations qu'accordent ponctuellement le ministère de l'intérieur et celui de de la jeunesse des sports et de la vie associative, de type médaille de la sécurité intérieure, médaille de la jeunesse, des sports et de la vie associative, voire médaille des ordres nationaux. Bien que les secouristes et les acteurs de la sécurité civile n'agissent pas dans l'objectif de l'obtention d'une décoration, lorsqu'un membre d'une unité départementale a l'honneur d'en être attributaire, c'est la globalité des équipes qui s'en trouve valorisée. Cela m'amène à me demander s'il ne conviendrait pas de pouvoir décorer, à titre collectif, une unité entière, de la même façon que le drapeau d'un régiment peut être décoré. À un niveau moindre, les secouristes valorisent également fortement les lettres de félicitations reçues de la part du corps préfectoral ou de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).