Afin de compléter les propos de Jean-François Sergent, et j'ai tenu des propos similaires à l'ensemble des députés ici présents, je précise que l'enveloppe du ministère de l'intérieur pour l'ensemble des associations de sécurité civile est de 250 000 euros. Cette somme se décompose de la façon suivante : 150 000 euros pour l'œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers, et les 100 000 euros restants qui sont répartis entre nous toutes et tous, ainsi que nos collègues que vous avez auditionnés la semaine dernière. 100 000 euros pour 200 000 bénévoles : je pense que le constat est clair. Notre modèle d'association de sécurité civile doit s'adapter, mais si l'on souhaite être davantage présents sur des missions de soutien aux populations dans le cadre des différents sinistres que l'on rencontre tout au long des années, on se doit de le faire évoluer. Nous, protection civile, militons justement pour un pacte capacitaire, c'est-à-dire sur des projets structurants et ciblés d'investissements nécessaires à la réalisation de nos missions. Comme l'ont évoqué précédemment M. Volot ainsi que les représentants de l'ordre de Malte, 85 % de nos financements proviennent des formations et des postes de secours, et sont dévolus plutôt à ce type de missions. Afin de poursuivre l'objectif de développement des missions d'aide et de soutien aux populations, mais également celui, inévitable, de la digitalisation de ses activités, la protection civile estime son besoin à 400 000 euros par an. J'ai d'ailleurs évoqué ce besoin avec la Première ministre et le ministre de l'intérieur, ainsi que la nécessité de travailler sur un pacte capacitaire pour les associations de sécurité civile. De la même façon que pour nos collègues sapeurs-pompiers à l'occasion des feux en Gironde, il est nécessaire de concevoir une sorte de plan Marshall pour les assurances de sécurité civile.
Je terminerai sur le sujet des Jeux olympiques, pour lesquels la Protection civile est pleinement engagée. Environ 65 % des sites olympiques seront en effet couverts par notre structure, ce qui vient à nouveau souligner l'impérieuse nécessité de revoir le modèle économique de nos associations de sécurité civile.