. Merci madame la présidente, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, messieurs les présidents et membres des associations agréées de sécurité civile. Pour faire suite aux propos de M. Volot Delaunay, j'ai le sentiment que les associations sont parfaitement connues dans les départements, mais par la population. Elles ne sont effectivement pas connues en préfecture, ce qui est différent.
En ce qui concerne la question des gestions de crise, des présences en COD, et le principe suivant lequel « qui réquisitionne paie », on peut légitimement estimer que, les autorités sachant que les associations agréées de sécurité civile vont intervenir et qu'elles seront de toute façon sur le terrain, personne, in fine, ne signe la réquisition par peur de devoir payer. Je l'analyse de cette façon du fait de mon expérience, et je pense qu'un certain nombre de personnes ici présentes l'ont vécu. Il y a donc un travail à mener au sein des sites PC et, plus globalement, au niveau de l'État décentralisé, pour faire en sorte que celles et ceux qui n'ont pas l'habitude de fonctionner avec les associations agréées de sécurité civile puissent le faire avec méthode.
Je souhaite également revenir sur un point abordé précédemment, qui est celui du financement de vos modèles, à travers une série de questions. Tout d'abord, avez-vous le sentiment que la naissance d'un pacte capacitaire associatif serait de nature à renforcer le lien avec l'État ? Car comme le rappelait le président Richez, ce lien est déjà très fort, et les actions sont souvent conduites en direct avec les services de l'État et avec Beauvau afin de pouvoir être ensuite déclinées plus finement. Ensuite, êtes-vous engagés dans l'opération Jeux olympiques ? Et le cas échéant, de quelle façon ? C'est une question intéressante en ce qu'elle permet de vérifier si les associations agréées de sécurité civile sont désormais impliquées dans cette immense opération. Je vous pose enfin, si vous le permettez, une troisième petite question. Vous avez évoqué la notion de fidélisation, qui est centrale. Rencontrez-vous des difficultés pour fidéliser ? Et pour finir, je crois que c'est vous, monsieur de Saint-Pol, qui avez évoqué le rappel à l'ordonnance de 1959, mais il existe également la loi de modernisation de sécurité civile de 2004 qui rappelle dans son préambule que le citoyen est le premier acteur de la sécurité civile.