La France présente la singularité de disposer de quatre chaînes d'information permanente – auxquelles on pourrait ajouter France 24 et les chaînes parlementaires. Parmi ces quatre chaînes, une est publique, trois sont privées et deux sont déficitaires. Trois chaînes privées sont donc en concurrence frontale sur un même marché publicitaire : cette situation n'est sans doute pas sans influence sur les choix éditoriaux comme sur la structuration des programmes.
Pour ce qui est des coûts, envoyer des équipes de reportage sur le terrain est une chose, organiser un débat entre quelques éditorialistes sur un plateau en est une autre. Bien sûr, l'information prend des formes diverses et le débat en fait partie. Mais le régulateur sera certainement attentif – et c'est peut-être un sujet aussi pour le législateur – à la place que l'information – au sens où nous entendons tous ce terme, distinct du débat – tient sur une chaîne d'information.