Il existe en France une séparation croissante entre ceux qui s'acquittent de l'impôt et ceux qui perçoivent les aides. Le rapport du CPO préconise de cibler davantage des aides déjà ciblées. Or les personnes qui disposent des moyens nécessaires pour entreprendre des travaux en matière de rénovation énergétique touchent de moins en moins d'aides et sont par conséquent de moins en moins incitées à entreprendre ces travaux. Ne convient-il pas de financer davantage les gros travaux de ceux qui ont les moyens de les conduire, et de financer plus modestement les petits travaux de ceux qui disposent de moyens plus limités ? Cette échelle de modulation éviterait la fracture entre ceux qui ont l'impression de tout payer et ceux qui bénéficient des aides sans payer d'impôts.