Je comprends l'esprit de votre amendement. Je signale à l'ensemble de nos collègues l'existence d'un outil qui s'appelle LexImpact, disponible sur le site de l'Assemblée nationale et qui permet de faire des simulations. Ce n'est pas la machine de Bercy, évidemment, mais cet outil permet de visualiser l'impact de réformes de l'impôt dans de nombreux cas.
Votre objectif est clair, mais l'article 2 est régi par une règle très simple, qui a été exposée tout à l'heure par notre collègue : l'ensemble du barème est revalorisé dans la même proportion, de telle manière que ceux dont le revenu augmentera plus que l'inflation paieront plus d'impôts, tandis que ceux dont l'évolution du revenu sera inférieure à l'inflation en paieront moins. Nous souhaitons en rester à ce dispositif logique, simple et compréhensible par les Français. Notre système est tout de même très redistributif ! Il pourrait probablement l'être davantage, mais sachez que 10 % des contribuables paient 70 % de l'impôt sur le revenu. En outre, pour les plus aisés, le taux marginal d'imposition est déjà de 45 %, auxquels s'ajoutent les 4 % de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) ; il est donc déjà très important. Je vous demande de retirer l'amendement.