Sur un texte aussi essentiel que le budget, aucune autre voie n'est possible si nous voulons éviter que la France ne se retrouve à l'arrêt. Les premiers à en subir les conséquences seraient les Français.
Nous soutenons ainsi pleinement la Première ministre dans l'usage qu'elle fait de l'outil donné par la Constitution pour éviter de basculer dans la paralysie de l'action publique. Nous regrettons très sincèrement qu'une nouvelle fois, les postures politiques ne nous aient pas permis d'aboutir à un compromis : nous aurions certainement pu nous rassembler sur les avancées majeures que contient ce budget pour l'année 2024.
Permettez-moi de prendre quelques exemples en commençant par l'agriculture, puisque le ministre est présent. Grâce à ce budget, le soutien à notre agriculture et à nos forêts sera considérablement renforcé, afin de poursuivre et accélérer la transition écologique dans ces secteurs clés.
La mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales bénéficiera ainsi d'une augmentation historique de 1 milliard d'euros, dont 250 millions d'euros mobilisés pour réduire l'utilisation des produits phytosanitaires et 45 millions pour déployer le Pacte en faveur de la haie, afin de mettre un coup d'arrêt à la destruction et la dégradation des haies observées depuis un demi-siècle.