Chaque groupe a pu y exprimer clairement ses positions sur tous les articles du PLF. Tous les sujets cruciaux pour le quotidien de nos concitoyens y ont été abordés : logement, écologie, lutte contre la fraude fiscale, mesures d'accompagnement contre l'inflation, soutien aux collectivités territoriales et maîtrise des comptes publics.
Ces débats ont permis de dégager des compromis sur un certain nombre de points dans les deux assemblées, en reprenant des amendements de la majorité comme de l'opposition : extension de l'indemnité carburant, création d'une taxe streaming, rehaussement supplémentaire de la dotation globale de fonctionnement (DGF), soutien accru aux territoires d'outre-mer, et ainsi de suite.
Dans la pratique quotidienne de nos travaux, ces débats ont aussi rappelé qu'en juin 2022, les Français ont choisi d'élire une majorité relative dans l'hémicycle. Dans ce contexte, une soixantaine de textes ont été adoptés dans une logique de compromis. Or, sur un texte aussi symbolique que le budget, les oppositions politiques paraissent indépassables ; les échanges que nous avons eus en commission nous l'ont une nouvelle fois prouvé.
Dès le début de l'examen du texte, l'ensemble des groupes politiques de l'opposition ont affirmé qu'ils voteraient contre le budget. Dans ces conditions, il est donc tout à fait faux de dire que le recours au 49.3 tue le débat, comme je l'ai rappelé. Il le clôt en prenant acte du refus de construire le compromis. Il est d'ailleurs assez étonnant de vous voir continuer à user de ces arguments alors que vous avez refusé le débat sur l'immigration dans cet hémicycle en votant en conscience, et de concert, pour la motion de rejet préalable de la semaine dernière. .